En 1977, un jeune adolescent regardait envieux dans la vitrine d’un magasin d’électronique, un étrange parallélépipède boutonneux. Cet appareil, estampillait d’une pomme, était hors de prix, même si la pomme était déjà croquée. Mais cet appareil le fascinait, et même s’il ne savait pas bien à quoi il aurait pu lui servir, il pressentait que l’ordinateur personnel, ici un Apple 2, allait transformer l’avenir du monde.

Près de quatre décennies plus tard, ce même garçon, au faîte de sa maturité, écris un post sur son Ipad pour son blog, après avoir vu passer les générations successives de Macintosh, PC et autres smartphones. Il a vu des fortunes considérables se bâtirent dans tous les domaines de l’industrie et du commerce, à commencer par la première d’entre elle au monde. D’abord plus âgés que lui, ces bâtisseurs d’empires ont rajeunie à mesure que lui ne se voyait pas vieillir. Certains ayant à peine plus que l’âge qu’il avait lui même planté devant cette vitrine.

Ces novateurs ont transformé la société dans laquelle a grandi notre jeune garçon qui pendant ce temps, lui, ne voyait pas défiler sa vie. Il les regardaient, envieux, à la une des médias Et même s’il n’a pas l’impression d’avoir raté sa vie, ce prisme déformant lui donne parfois un sentiment d’exclusion. C’est pourquoi il aimerait entendre plus souvent parler de gens comme lui, les gens ordinaires, et de ceux qu’ils font. De cette immense majorité de personnes qui participe aussi au développement de notre monde. Et que ce qu’elles font est souvent tout aussi honorable. Qu’elles ne représentent pas juste un pouvoir d’achat.

Matt King

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